Aile Windfoil - ULW 1200
L'aile de Windfoil ULTRA LIGHT WIND - ULW 1200
Les spécifications de cette aile de windfoil
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Les conditions météo Xtra-light de l'été m'ont conduit à passer en mode ULTRA LIGHT WIND pour le Windfoil ; c'est à dire voler dans franchement moins de 10 kts de brise.
Comment faire ? La base du succès repose l'aile de WIndfoil ULW1200 mais je tenais à détailler le combo dans son ensemble car il s'agit d'une arme absolue ANTI PETOLE !
Comme toujours en foil, il reste vain de ne parler que d'un élément et même si WIndfoil occupe la place de choix ; en l’occurrence le WIndfoi A1 carbone d'AlpineFoil avec son stab de race et l'aile ULW 1200, le gréement et la planche jouent également un rôle déterminant.
Déterminant, car dans ces conditions extrêmes, la question cruciale demeure LE DECOLLAGE ! Je précise que je décris ici le combo pour voler en Windfoil dans moins de 10 kts de “vent” et plus précisément autour de 8 kts de “souffle”... Je n'invente rien car les multiples planchistes du club refusent de sortir leur matériel et de gréer. Ils demeurent spectateurs d'une scène mortelle pour leur moral : le décollage dans pétole ! C'est devenu la hantise locale et en ce qui me concerne une véritable passion...
Alors comment ? Si l'arme l'aile de Windfoil ULW 1200 reste l'ingrédient de base, il s'agit pour mon gabarit de l'été (78 kg) de mettre en œuvre un gréement efficace... Qu'est-ce ? Personnellement, je tourne avec une voile freerace à trois cambers (Switchblade de Loft) avec un wish carbone ultra light (AL360), un mât rdm 100% carbone et un point d'écoute réglable. Ce trim est essentiel car il permet de doser au max de puissance pour le décollage et de réduire en conséquence une fois en vol.
Un gréement efficace n'est pas seulement synonyme de puissance mais surtout de nervosité et de légèreté. Un tel gréement permet alors des manœuvres de PUMPING extrêmement dynamiques. Mais cette dynamique réclame un flotteur qui présente une capacité de glisse initiale élevée ! Là encore, la largeur qui focalise tout le monde n'est pas l'unique facteur qui par ailleurs peut avoir pour conséquence exactement l'inverse du but recherché. Il est faux de prétendre qu'un flotteur part d'autant plus facilement au planing qu'il est large à moins de préciser son corollaire ; à savoir qu'il faut alors augmenter la puissance de la voile... Une sorte de spirale dans laquelle je me refuse d'entrer. Quel plaisir en vol avec une grosse bâche lourde de 10 m² ?
Il faut donc optimiser dans le compromis... J'utilise personnellement un flotteur non dédié au foil mais compatible ; il s'agit d'un slalom XL de 150 L pour 89 de large full carbone mais un peu pincé sur l'arrière (Elix R1X-XL). Il n'appartient donc absolument pas à la classe des flotteurs dédiés foil de PWA en 91 jusqu'aux straps AR !
Nous tenons là un combo littéralement explosif car l'aile de WIndfoil ULW 1200 génère dès 6-7 kts de vitesse sur trajectoire suffisamment de lift pour favoriser une petite accélération. En appuyant le pumping sur le pied arrière pendant les quelques secondes nécessaires, la vitesse de déplacement avoisine alors 10-11 kts et la magie s'enclenche !
Le windfoil A1 carbone avec l'aile de windfoil ULW 1200 et son stab race (cale rouge 1.5°) amorce le décollage pour mon gabarit à 12-13 kts de vitesse de déplacement et la vitesse vient se stabiliser autour de 17-18 kts avec des pointes liées au pilotage vers 19-20 kts. Et ce toujours dans moins de 10 kts de brisette de vent.
C'est à tel point efficace que l'ensemble du panel des planchistes du club m'a récemment demandé "si j'avais mangé du lion" !!
Mais ce domaine de « l'extrême light-wind » demande un investissement sur le plan physique assez contraignant et j'avoue prendre un pied extra en tournant dans le domaine beaucoup plus accessible de force 3 établie ; soit 11-13 kts de brise. Le Windfoil A1 carbone 2019 équipé de l'aile de Windfoil ULW 1200 et s tabilisateur race donne à merveille mais cette fois presque sans effort au décollage, toujours sur le même type de flotteur (slalom XL par exemple) mais avec une voile « modeste » autour de 7,5 m² de type freeride ou freerace. Les voiles « race no cam » comme les Ac-X de Point-7 sont également superbes pour cet exercice. On obtient le vol sans contraintes particulières et l'on peut même poursuivre dans le vent fraîchissant... Et si les conditions se corsent, atteignant des moyennes dans la quinzaine de nœuds, alors il suffit de jouer d'un coup de clé et de repartir sur l'aile de WIndfoil RLW700 ; c'est alors une nouvelle séduction... Voler, voler et encore voler avec un flotteur, deux voiles et deux ailes ; ça tient dans n'importe quel véhicule. Bons vols !
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